La servante écarlate, c'est Defred, une entreprise de salubrité publique à elle seule. En ces temps de dénatalité galopante, elle doit mettre au service de la république de gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, son attribut le plus précieux : sa matrice. vêtue d'écarlate, à l'exception des voiles blancs de sa cornette, elle accomplit sa tâche comme une somnambule. Doit-elle céder à la révolte, tenter de tromper le système ? Le soir, defred songe au temps où les femmes étaient plus libres ... c'était le temps où l'amour était au centre de tout. L'amour, cette chose si douce aujourd'hui punie de mort.
- ajouté par Juliana -
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Windigo
Ce roman est si passionnant, si captivant, si incroyablement magistral, que j'ai eu de la difficulté à m'en détacher. L'extrémisme et l'intégrisme religieux, la dictature, le patriarcat, tout y passe. De plus, il est raconté de l'intérieur par une victime prénommée Defred. Il s'agit ici d'une oeuvre de fiction, mais qui se rapproche dangereusement de la réalité. Moi, qui suit habitué de lire des romans d'horreur, celui-là dépasse largement tout ce que j'ai pu lire en terme horrifique, même s'il s'agit plutôt d'une dystopie dans la même veine que 1984 de George Orwell. Margaret Atwood est une autrice que je viens de découvrir avec ce roman, et je trouve qu'elle a un réel talent.
Juliana
Récit très mystérieux dans lequel la narratrice décrit une société futuriste où :
- la population est devenue dangereusement infertile
- les femmes sont réduites à leur fonction reproductrice
- les épouses "chastes et sans enfants"
- les marthas "maîtresses de maison"
- les servantes "reproductrices".
Orwell en jupons quoi ! Pas si utopique... pas si utopique !