C'est une histoire de lit, de maladie, de mort. De "elle ne souffre plus" et la vie continue. Elle continue ? Tu parles... Elle s'en va en morceaux. Elle s'arrache en lambeaux. Elle se défait, elle se décompose, elle se ruine. Sables mouvants, trous d'air. Porte ouverte sur le vide. La disparition est contagieuse. Elle entraîne les autres existences dans ses remous. Il lui faut toujours plus jusqu'à l'anéantissement. Processus implacable qui met à la renverse toutes les années passées. Un trait sur les sourires. Un trait sur les je t'aime. Il n'y a plus rien à vivre. Point final. Circulez.
- ajouté par Juliana -
Février 42. Un petit Polonais rencontre une jeune femme veuve, Andrée. C'est tout de suite la passion. Il est juif, excessif. Il aime les siens, il brûle la vie, flirte avec le bien et le mal, trafique, fait du commerce, se ruine, mais tous l'aiment avec ses faiblesses.
Mitta, son fils cadet, fait revivre ce père boulimique, dont la vie est brisée par la mort de sa femme.
Ce fils, chaque fois qu'il voyait un petit homme de dos, pressait le pas.