Imaginez un monde, le nôtre, où les vampires existent bel et bien, quoique personne, parmi les autorités ni les médias, ne veuille reconnaître leur existence.
Imaginez que le seul rempart face à ces monstres soit une bande de chasseurs de primes bardés de pieux, directement mandatés par le Vatican, et dirigés par un baroudeur désabusé du nom de Jack Crow. Une troupe menant un combat qu'elle ne pourra jamais gagner - et qui le sait fort bien.
Tel est l'univers de "Vampires", où l'on ne tergiverse pas sur l'existence du buveur de sang ; ces monstres sont une réalité à laquelle Jack Crow doit faire face comme il l'a toujours fait : envers et contre tous.
Mêlant aventure et humour, émotion et action, John Steakley ouvre une ère nouvelle dans l'histoire des vampires.
- ajouté par Windigo -
Je suis étonné que ce classique de la littérature ne soit pas encore critiqué. Paru pour la première fois en 1991 sous le titre ''Vampire$'', il fut réédité sous le titre de ''Vampires'' suite au succès du film de 1998, réalisé par John Carpenter. ''Vampire$'' est bourré d'excès en alcool, en bouffe, en sexe choquant frôlant l'orgie et en sang. Le film est bien différent même s'il s'est inspiré de ce roman.
Lors d'une fête organisé par Jack Crow et son équipe de chasseurs de vampires, ils se font pour la plupart massacrer par des morts-vivants assoiffés d’hémoglobines. Jack va au Vatican pour se remettre de l'attaque sanglante et revient au bout de deux semaines, avec un jeune prêtre qui va l'aider à reformer une équipe. Il embauche un revendeur de drogue mexicain qu'il avait connu lorsqu'il travaillait pour la CIA. Puis, une journaliste se joint à eux.
Ne sachant pas trop comment parvenir à éliminer le maître suprême des vampires, surtout qu'ils ne savent pas qui est ce maître en question, ils y vont à l'aveuglette, armées de pieux, de croix, d'explosifs, d’arbalètes et de tout ce qui peux leur venir en aide.
Bien que j'ai parfois trouvé le roman un peu long, j'ai bien aimé l'action qui s'y découle, sauf l'un des chapitres ou l'une des personnages était comme hypnotisée par un vampire et s'est faite violée par celui-ci. J'ai bien aimé le roman, sauf ce passage-là que j'avais trouvé dérangeant. Et la fin est surprenante. Je le classe sans hésiter comme le classique des vampires au même titre que l'est Dracula pour Bram Stoker ou Entretien avec un vampire pour Anne Rice.