5.00
Club des incorrigibles optimistes (le)
2009

Michel Marini avait 12 ans en 1959. C'était l'époque du rock'n'roll et de la guerre d'Algérie. Lui, il était photographe amateur, lecteur compulsif et joueur de baby-foot. Il rencontra Igor, Léonid, Sacha, Imré et les autres. Ces hommes avaient passé le Rideau de Fer pour sauver leur peau. Ils avaient abandonné leurs amours, leur famille, trahi leurs idéaux et tout ce qu'ils étaient. Ils s'étaient retrouvés à Paris dans ce club d'échecs et ils étaient liés par un terrible secret que Michel finirait par découvrir. Cette rencontre bouleversa définitivement la vie du jeune garçon. Parce qu'ils étaient tous d'incorrigibles optimistes.

- ajouté par Juliana -

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Onciale 
le 16/02/2014

J'aurais volontiers passé quelques heures de plus en compagnie de Michel si ce livre avait été encore plus long. Je n'ai pas senti de longueurs particulières, suivant l'histoire de ce jeune homme côtoyant les FIGURES composant le Club. Leurs histoires, plus insolites les unes que les autres, m'ont intéressée. Le quotidien de la famille de Michel aussi, ses difficultés, les nombreux flash-back. Et l'époque ! Ces années 60 qui annoncent une certaine évolution... On se dit, de nos jours, que ce devait être une douce époque...
Oui, ce livre m'a plu, beaucoup, même les parties d'échec m'ont captivée, et pourtant, j'avoue n'y rien comprendre !
Un "pavé" à découvrir avec nostalgie ou curiosité.

Juliana 
le 28/04/2010

Pavel, Leonid, Tibor, Imre, Werner, Sacha ont fui l’Europe de l’Est, bannis et réprouvés, l’âme douloureuse mais le cœur plein d’espérance. Russes blancs, Russes rouges, léninistes, trotskistes, staliniens, chacun garde solidement ses convictions. Ils se querellent violemment dans leur langue maternelle et se réconcilient en français autour de l’échiquier, leur vrai terrain de partage. C'est l'aspect le plus intéressant de ce livre.