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Chroniques barbares
1999

La barbarie aime les grands espaces, elle court les chemins aux trousses des braconniers et des sultans ; puis, lasse de ses équipées, elle revient, en tiers indiscret, dans le huis clos des villages, au bercail des familles et des amants. Elle s'amuse, organise des carnavals avec des masques de chiens, de dragons ou de nautoniers.(...) Elle se donne en partage au monde. Elle séduit des complices au cœur même de ses troupeaux de victimes. La barbarie joue comme un prince, comme une vieille dame, avec la mort qui aura le dernier mot et la bénédiction des prélats, Dieu merci.

- ajouté par Juliana -

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Juliana 
le 28/04/2010

La cruauté du monde à travers dix-sept nouvelles maîtrisées avec un talent rare. Tourne le grand manège de la sanguinolente barbarie humaine ! Épique ou domestique, constante pestilence dans le sillage des guerres ou dans le secret des familles : ravages de la médisance, de la délation, de la rumeur, véritables bombes à retardement au sein d'un village.
Malicieux, croustillant, épatant !!! En un mot : jubilatoire !