2.33
D’autres vies que la mienne
2009

Deux ensembles de faits apparemment étrangers. D'une part, le récit du tsunami qu'Emmanuel Carrère a vécu directement au Sri Lanka en 2004, et où avec sa compagne il a aidé et entouré les parents d'une petite fille emportée par la vague. D'autre part, l'amitié entre un homme et une femme, tous deux rescapés d'un cancer, tous deux boiteux. L'auteur relie les événements les uns aux autres, leur donne sens et épaisseur. Tout ce que rapporte ce livre est vrai. Il y est question de vie et de mort, de maladie, d'extrême pauvreté, de justice et surtout d'amour. C'est pourquoi, malgré tout, il n'est pas triste.

- ajouté par Sympatik -

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Mimosa 
le 09/10/2013

J'ai rejoins l'idée que c'était un livre larmoyant puis peu à peu je me suis prise au jeu. Le livre m'a émue mais qui n'a pas versé de larmes face à la terrible maladie qu'est le cancer qui frappe au hasard et brise la vie de familles entières. On se sent tous concernés par ce fléau.

Juliana 
le 25/05/2009

C'était sans doute lourd à porter pour l'auteur, mais surtout lourd à ingurgiter pour le lecteur. Les "nombrilistes "sont assommants. Allo ! Maman, bobo !!!

Sympatik 
le 21/05/2009

Y a-t-il plus grand malheur pour des parents que de perdre un jeune enfant et pour des jeunes enfants de voir mourir leur maman ? L'auteur a été témoin direct de ces deux événements en six mois de temps. Il raconte. Une écriture magnifique de sobriété et de justesse. Des questionnements face à la mort et la maladie. C'est triste, touchant et transpire de vérité. Dommage toutefois ce nombrilisme de l'auteur qui mêle sa vie personnelle au récit.