4.25
Vie devant soi (la)
1975

Madame Rosa, une vieille juive qui a connu Auschwitz et qui, autrefois, se défendait (selon le terme utilisé par Momo pour signifier prostitution) rue Blondel à Paris, a ouvert "une pension sans famille pour les gosses qui sont nés de travers", autrement dit une pension clandestine où les dames qui se défendent laissent leurs rejetons pendant quelques mois pour les protéger (de l'Assistance Publique ou des représailles des proxénètes). Momo, jeune musulman d'une dizaine d’années, raconte sa vie chez madame Rosa et son amour pour la seule "mère" qui lui reste, cette ancienne prostituée, devenue grosse et laide et qu'il aime de tout son cœur. Le jeune homme accompagnera la vieille femme dans ses derniers jours.

- ajouté par Poussin -

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Vero 
le 16/03/2016

Belle lecture. Ce sont différents univers, celui d’un enfant, celui de la cité, celui de la prostitution, des cultures.
Avec toute la simplicité et le détachement d’un môme livré à lui-même, on aborde des sujets sensibles et sérieux, qui n'ont jamais autant été d'actualité.

Gnothi 
le 10/03/2016

Un récit avec un franc parlé sans retenu d'un enfant de 10 ans, tantôt drôle, tantôt émouvant.
Il est question de solidarité, d'humanité, "du droit à disposer de sa propre mort".
C'est finalement tout simplement une belle histoire d'amour entre un enfant arabe et une vieille femme juive.
Malheureusement on se rend compte, avec ce texte écrit il y a 40 ans, qu'il n'y a eu aucune évolution en France, concernant le droit à l'euthanasie.

Papalitom 
le 04/01/2016

J'avais un crayon de papier pour souligner les jolies phrases que je trouvais... j'ai vite laissé tombé... j'aurais passé mon temps à faire des traits.
Je l'avais lu à l'école... et j'étais passée à côté. C'est en écoutant une émission sur Romain Gary que j'ai eu envie de m'y replonger. C'est un beau livre sur l'Amour... et ce qu'on peut faire quand on aime vraiment...

Poussin 
le 26/06/2012

Une fois que l'on comprend que c'est Momo qui raconte avec son accent d'enfant ça va.
Après l'histoire est intense et elle pourrait surement être adaptée à nos années. 30 ans après le tissu social n'a pas changé.